Vers libres ondulants n°10
Chers visiteurs,
Cette fois-ci, j'ai un semblant d'excuse quant à ma désertion du site : en effet, je m'affairais à écrire une nouvelle, si ce n'est un roman, que je ne pense pas publier sur ce blog. Quoi qu'il en soit, je vous propose aujourd'hui huit quatrains de vers octosyllabiques. En ce moment, et probablement pour longtemps, j'effectue toute écriture en écoutant du smooth jazz ; il me semble bien que c'est le genre musical faisant le plus fructifier mon inspiration. Je vous laisse juger de la qualité du poème, en vous souhaitant une vie d'étude (pas nécessairement universitaire) :
"Après la pluie dans la vieille ville" par Alexander Bolotov
Camaraderie alambiquée
Où que je sois, quoi que je fasse,
Il ne m'est pas imaginable
De m'ouvrir aux desseins salaces
Pour jouir de plaisirs non-viables.
À ce projet, je lui préfère
La solitude du savant,
Pas assez sot pour les enchères,
Bien trop fou pour quelque manant.
Néanmoins, il serait plaisant
De rencontrer une surfemme
Réprouvant les us malfaisants
Et encline à choyer ma flamme.
Nous ne serions des fanfarons,
Pas plus que les maîtres du monde ;
Pour compenser, nous discourrions
Des supplices, nature immonde.
Quoiqu'elle est belle, la nature :
Nous l'observerions chaque jour,
Au gré des nuits, sans sinécure,
Cherchant cocon pour notre amour.
C'est plutôt la nature humaine
Qui me révulse au plus haut point :
Toute vie ne peut qu'être vaine,
Pourtant beaucoup se font vilains.
Maudits instincts animaliers,
Travestissant les phénomènes :
De la cocagne proposée,
On en arrive à l'anathème.
Certains cherchent une humble cache
Pour expirer en egomorphe ;
Ma consœur, il faut que tu saches
Que c'est une échappée que j'offre !
Je vous invite grandement à me communiquer ce que vous en avez pensé ! Merci d'avance, en vous souhaitant une vie harmonieuse !