Sonnet les matines n°24
Chers visiteurs,
Je poste ici un poème dont j'avais complètement oublié l'existence ! Cela fait un mois que je l'ai rédigé ; en étant satisfait, je vous le transmets. Mon absence fut longue ; j'ai certes écrit depuis le décès de mon grand-père fin-avril, mais trouvant ces productions piètres, et l'élégie à mon grand-père peut-être trop personnelle, elles se contentent de demeurer dans mon disque dur. La peinture d'illustration que j'ai trouvée est attribuée, sur le site source, à Alfons Mucha : étant donné qu'il s'est distingué dans l'Art Nouveau, je doute très franchement de sa parenté, mais n'ayant pas envie de passer des heures à trouver une illustration convenable, je me contenterai de relayer cette information... J'espère que cette année difficile et étrange vous réussira :
"Der Abgrund" par Alfons Mucha
Désintégration du monisme
Que le gouffre infini sous mes pieds se dessine
Afin que mon séjour imposé se termine ;
C'est sans quelque salut que fuira un esprit
Dont l'inconstance était le plus vil ennemi.
J'ai chassé les lapins de la prime ignorance
Mais n'ai su découvrir quelque belle occurrence ;
L'immense lassitude a pesé sur mon corps
Tout autant qu'un hibou sur un frêle rat mort.
L'angoisse fut en moi et son emprise telle
Que je me cantonnai aux sottes bagatelles.
Naquit en mes tréfonds un profond sentiment
Qui n'éveilla en rien un bon comportement ;
J'invoque mon néant qui mettrait hors service
Une érodée coquille, usine de sévices.
Je vous invite grandement à me communiquer ce que vous en avez pensé ! Merci d'avance, en vous souhaitant une vie harmonieuse !