Doublement sonnet n°2
Chers visiteurs,
Voici un poème retranscrivant ma lassitude de lassitude paresseuse. Cela me cause de l'amertume, mais je n'ai pas de cause pour laquelle me démener. Jusqu'ici je tiens le cap, et espère mettre le cap vers de lointains horizons sans mélancolie à l'horizon. Sur ce, essayez de passer une bonne journée :
"La sieste ou la méridienne" par Vincent van Gogh
Litige introspectif
Puisque l'inconsistance est le pur fondement
De ma vie pathétique au regard du quidam
Et aussi selon les plus mûrs des braves gens,
Je voudrais qu'à la mort le Vide me condamne.
Je ne sais accomplir quelque chose édifiante
Tant ma médiocrité transparaît au grand jour :
Si c'est pour hanter nos abîmes terrifiantes,
Mieux vaut que je conclue l'épopée de toujours.
Dérivant au gré de mes lacunes humaines,
Tout effort est hélas destiné au trépas,
Tant que ma personne pourrait perdre ses bras.
Loin de tout calembour, quoi que je fasse est peine,
Rares étant les répits et bien insuffisants ;
Pourquoi ne puis-je vivre avec contentement ?
Au maigre âge étant mien, j'ai déjà l'impression
Que mes sens s'effritent sans diversion aucune ;
Est-ce la destinée d'une vie sous pression
De suivre les plaisirs d'autrui de la tribune ?
Tout investissement me paraît repoussant,
Telle disposition causant la forfaiture ;
Pourrai-je un jour guérir ce lent délitement,
Précoce et me menant droit vers la pourriture ?
La couardise est telle qu'il m'est bien impossible
D'abréger cette fade illusion de souffrance
Bien ancrée dans ce monde et nommée existence.
À ma mort, je voudrais que tous soient impassibles
Puisque avant, je ne sus ressentir de jouissance
Similaire à ce qu'ils purent vivre avec aisance.
Je vous invite grandement à me communiquer ce que vous en avez pensé ! Merci d'avance, en vous souhaitant une vie harmonieuse !