À échelle humaine n°1

02/01/2019

Chers visiteurs,

J'écris cette fois-ci ce texte afin de mettre un pied dans un sujet qui me plaît beaucoup et me semble capital, à savoir la nécessité d'entente entre les êtres sociaux que nous sommes : c'est ce que nommerait notre proverbe le devoir de "mettre de l'eau dans son vin". J'y explique l'effet néfaste que peut avoir un individu exécrable pour une société, et donc le besoin de minimiser leur occurrence. Je suis conscient que la compétition et la bataille entre les individus put permettre de grandes avancées au cours de l'Histoire, mais j'accorderai un article à ce sujet plus tard. Sur ce, permettez-moi de poser une question :

@kellymarken (Fotolia.com)

La discorde est-elle inéluctable ?

Voilà une question qui met forcément en jeu la destinée de l'humanité et des êtres sociaux que nous sommes. Si discorde il y aura toujours, jamais les humains ne pourront rester logiques et chercher le consensus à tout prix. Car la logique, partagée par nous-tous en ce bas-monde, permettrait de mettre fin aux conflits qui peuvent surgir, chaque partie concédant quelque chose à l'autre.

Or, il se trouve que l'être humain naît de nature imparfaite. En effet, bien qu'elles ne soient pas à enfouir, les émotions peuvent entraver le raisonnement de l'Homme. Pourront alors se former dans son esprit décisions irrationnelles et choix illogiques concernant son prochain, etc. Les émotions, les animaux les ressentent. Ce sont des sentiments nobles, comme l'amour ou l'altruisme, mais aussi pervers, comme la colère ou la jalousie. Il faut alors être maître(sse) de ses émotions, pour pouvoir les contrer et tendre vers la raison. Délaisser son égoïsme, au profit du bien de tous.

Car rien ne sépare chaque être humain : nous vivons plus ou moins de la même façon, biologiquement en tout cas, fonctionnons de la même manière, partageons les même réflexions... mais ne trouvons pas forcément les mêmes réponses. L'individualisme nous le fait oublier bien trop souvent, exige de nous que nous ne voyions que nous-mêmes. La vie d'autrui serait affiliée à notre propre existence, à la manière d'un solipsiste, et l'on pourrait donc faire de sa vie ce qui nous enchante. Or ce n'est pas le cas : aucune vie ne vaut plus que l'autre, même si nulle autre personne que nous-mêmes ne peut avoir une parfaite connaissance de notre for intérieur. Encore faut-il que nous nous concertions pour que nous connaissions les pensées de chacun, afin de mieux le comprendre. Et ainsi éviter la discorde.

C'est dans notre intérêt-même : beaucoup de points positifs, pour nous-mêmes et pour les autres, peuvent être retirés de l'entente et l'amicalité envers son prochain. En voici quelques- uns :

- on peut ressortir meilleur d'un débat. Que ce soit plus cultivé, plus charitable ou plus *insérer une quelconque qualité*, nous pourrons la réemployer pour notre propre bénéfice dans notre vie quotidienne et professionnelle. Ainsi, les débats devraient remplacer les disputes, vaines.

- on n'accomplit que peu seul. Lorsque nous désirons accomplir de grands chantiers, il faut de la main d'œuvre, que ce projet soit à mener intellectuellement ou physiquement. Dans ce cas de figure, on ne peut que se féliciter d'avoir une équipe sous le coude.

- on permet à nos partenaires de nous épauler. Derrière ce sous-titre vaseux se cache une idée libérale : c'est la vie et le travail d'une multitude d'êtres qui nous a permis à tous, autant que nous sommes, de pouvoir vouloir. Si la vie de ces individus prend fin ou, dans des cas moins extrêmes, se retrouve perturbée, ils perdront en efficacité et pourraient agir de manière négative sur leur entourage voire plus du tout, dégradant la machine productive et sociale. On peut voir la société comme un corps humain,  où chaque individu est une cellule. Une cellule cancéreuse s'attaque aux autres cellules, pareillement à un(e) quidam névrosé(e) : à force de propagation, la machine entière dysfonctionne, jusqu'au point critique. Si la société est déréglée, on pourra ardûment être comblé.

- on s'évite des dangers futiles. Pour assurer sa survie, il vaut mieux ne pas faire de son voisin un ennemi. La haine ne fait qu'engendrer la haine, dans ce cercle éternel et vicieux qu'est la vengeance et l'amertume.

Il serait préférable qu'en cette conclusion, nous soyons ressortis éclairés. Nous devrions comprendre et admettre que notre vie est emplie de désirs, certes, et qu'il est naturel et compréhensible de les poursuivre. Néanmoins, il ne faut pas que cela se fasse en portant préjudice à autrui, même indirectement. En effet, l'autre est également animé par ses propres désirs, et ceux-ci n'ont pas une valeur inférieure si primaires et intrinsèques, plus fréquemment si superficiels, populaires et normatifs. Il n'y aurait donc aucune légitimité à agir contrairement, surtout dans le premier cas. De plus, se comporter correctement envers autrui nous apporte personnellement des bénéfices, si la grande majorité de la société suit, je le concède.

L'Univers a sa propre existence qui restera immuablement inaccessible pour l'humain, mais j'approfondirai ce sujet dans un futur article. Quoi qu'il en soit, il faut qu'il y ait césure pour ne pas propager de malheurs, insupportables en qualité d'êtres humains. La Nature nous en fait déjà subir, ne nous blessons pas plus.

Je vous invite grandement à me communiquer ce que vous en avez pensé ! Merci d'avance, en vous souhaitant une vie harmonieuse !

Le Doute Humain - Blog de pensée
Droit de partage si citation, 2019
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer